Post-doctorant en histoire et épistémologie des sciences de la vie (projet ANR POLCELL)
Contact
Courriel : laurentloison@yahoo.fr
Unités de rattachement
- DHVS (Département d’histoire des sciences de la vie et de la santé), Faculté de médecine, 4, rue Kirschleger, 67085 Strasbourg Cedex
- Laboratoire Sociétés, acteurs, gouvernement en Europe (SAGE, UMR 7363)
Formation
- Qualification CNU aux fonctions de Maître de Conférences, 17e section (Philosophie).
- Qualification CNU aux fonctions de Maître de Conférences, 72e section (Epistémologie, Histoire des Sciences et des Techniques).
- Docteur en histoire des sciences et des techniques, université de Nantes. Mention très honorable avec félicitations à l’unanimité du jury.
Titre de la thèse : Les notions de plasticité et d’hérédité chez les néolamarckiens français (1879-1946), Eléments pour une histoire du transformisme en France. - Lauréat du concours de l’ Agrégation externe des Sciences de la Vie et de la Terre (option Sciences de la Terre).
- Lauréat du concours du CAPES externe des Sciences de la Vie et de la Terre .
- Maîtrise de biologie générale et de géologie (Université Louis Pasteur, Strasbourg 1). Mention Bien.
Thèmes de recherche
Ses travaux de thèse (2004-2008) ont porté sur l’histoire des théories de l’évolution en France depuis la publication de L’Origine des espèces (1859) jusqu’à la constitution de la Synthèse moderne (1930-1950). Il s’agissait de proposer une analyse épistémologique et historique de ce que l’on appelle communément le « néolamarckisme français », courant représenté par des biologistes comme Alfred Giard (1846-1908), Edmond Perrier (1844-1921) ou encore Gaston Bonnier (1853-1922). Dans la continuité de ce travail, il a cherché depuis à pousser plus avant l’analyse de cet évolutionnisme.
Depuis la soutenance de sa thèse, une partie importante de ses recherches a porté sur l’histoire de la biologie moléculaire. Les premiers travaux de « l’école française de biologie moléculaire », école dont l’importance fut reconnue en 1965 par l’attribution du Prix Nobel de Physiologie et de Médecine à André Lwoff, François Jacob et Jacques Monod, l’intéressent particulièrement. Dans cette optique, il s’attache notamment à reprendre l’étude des travaux de jeunesse d’André Lwoff (1902-1994), consacrés pour l’essentiel à la protistologie, et réalisés en étroite collaboration avec Edouard Chatton (1883-1947). Il s’agira de préciser les intérêts théoriques de ces deux chercheurs, et de comprendre comment ces travaux pourraient constituer une articulation entre les traditions biologiques du XIXe siècle et la constitution de la biologie moléculaire moderne. Au-delà du seul cas d’André Lwoff, l’objectif est de proposer une relecture de l’histoire des sciences de l’hérédité dans le cadre de la biologie française.
Enfin, depuis septembre 2013, l’essentiel de son activité de recherche est consacrée à l’étude de l’histoire de la théorie cellulaire au XIXe siècle. Dans le cadre du projet ANR POLCELL, ce travail a pour but de comparer la manière dont cette théorie, élaborée principalement en Allemagne, a été reçue à Strasbourg et à Paris.
Domaines généraux de recherches :
- Épistémologie et histoire des théories de l’évolution
- Épistémologie et histoire de la biologie moléculaire
- Épistémologie et histoire de la théorie cellulaire
- Histoire de la biologie française (XIXe, XXe siècles)
Pour plus d’informations : http://loison.laurent.free.fr/